Développement moteur du bébé
L'activité motrice du nouveau-né est contrôlée par des réflexes primitifs. Quand le bébé fait des mouvements de nourrisson spontanés et rythmiques, les réflexes primitifs sont inhibés et les réflexes posturaux sont développés. Après la naissance, le bébé est occupé à faire des mouvements différents les uns après les autres. Au début, ces mouvements sont hésitants, mais après un peu de pratique, ils deviennent plus accomplis jusqu'à ce que le bébé passe à un autre mouvement. Si les exigences extérieures et intérieures sont suffisantes, le bébé va apprendre à faire ces mouvements de façon exacte avant de commencer à en faire un autre. Quand le bébé apprend à faire un mouvement spécifique d'une manière exacte, cela signifie habituellement que le réflexe primitif que ce mouvement affecte est intégré.
Les nourrissons qui n’ont pas suffisamment l'occasion de faire des mouvements rythmiques intégreront plus difficilement leurs réflexes primitifs et pourront souvent avoir des problèmes avec leurs réflexes posturaux.
Il s'agit d'un programme interne de développement moteur et d'intégration des réflexes que suit le bébé. Environ un mois après la naissance, tout en étant sur le ventre, le bébé va commencer à intégrer le réflexe tonique labyrinthique en soulevant sa tête. Plus tard, le réflexe de Landau se développe lorsque la poitrine et les jambes montent automatiquement, la tête en arrière.
Rouler le postérieur d'un côté à l’autre dans une position allongée sur le ventre va préparer le bébé à ramper sur son ventre. Quand le bébé apprend à ramper comme cela d'une manière exacte, le réflexe de Babinski et le réflexe de ramper commencent à être intégrés. Avant ses six mois, le bébé devrait avoir développé les réflexes de roulement et être capable de rouler à partir de la position sur le ventre à la position sur le dos et vice versa.
Entre six et neuf mois, le réflexe tonique symétrique du cou (RTSC) est élaboré, ce qui aide le bébé à être en mesure de s'asseoir. Lorsque la tête est penchée vers l'arrière, les jambes sont fléchies et les bras sont tendus. Lorsque la tête est penchée en avant, les bras sont fléchis et les jambes sont tendues. Le bébé va maintenant commencer à rouler la tête, du haut de la tête jusqu’au nez, et à se balancer avec les bras légèrement pliés. De cette façon le RTSC est intégré et le bébé ne pourra ramper sur les mains et les genoux qu’après avoir effectué ces mouvements suffisamment longtemps.
En rampant, le bébé développe des mouvements transversaux, l'équilibre et la stabilité. De cette façon, il aura une meilleure base pour se lever, se tenir et se déplacer le long de meubles et enfin de commencer à marcher.
Le réflexe de Landau et le RTSC sont des réflexes de transition qui sont développés après la naissance afin d'aider le développement moteur du bébé. Ces réflexes doivent être intégrés, sous peine d’entraver le développement moteur de l'enfant. Le réflexe RTSC n'est pas intégré avant que le bébé n’apprenne à se balancer de manière exacte.
L'importance du contrôle de la tête
En faisant les mouvements rythmiques du nourrisson, l'enfant apprend progressivement à maîtriser son corps et garder son équilibre dans le champ gravitationnel. De cette façon, les réflexes posturaux sont développés et le cerveau reptilien est relié. La première étape de ce processus est l'obtention du contrôle de la tête. Sans contrôle de la tête, l'enfant ne peut pas obtenir la stimulation nécessaire du sens de l'équilibre, le tonus musculaire sera faible et les muscles très faibles. Chez un enfant qui n'apprend pas à lever la tête, le développement moteur sera sérieusement entravé. La capacité à lever la tête est d'une importance décisive pour le tonus musculaire et la posture.
L'effet de restreindre la liberté de mouvement du bébé
Il est naturel pour les parents de vouloir aider leurs enfants à développer leurs capacités motrices. Quand il s'agit du développement affectif, les parents sont guidés par leurs instincts et leur propre expérience émotionnelle d’enfance. Cependant, quand il s'agit de promouvoir le développement moteur des enfants, leurs parents ne sont généralement pas conscients de ce dont les bébés ont besoin pour leur développement. Au lieu de laisser l'enfant développer ses capacités motrices de son propre chef et à son propre rythme et en le laissant ramper et se mettre debout, la plupart des parents essaient d’accélérer le développement moteur. Au lieu de laisser le bébé s'allonger sur le sol et développer ses réflexes posturaux en se déplaçant par lui-même, les parents le mette dans un transat pour bébés, des sièges auto ou même des poussettes pendant longtemps avant qu'il ne soit capable de s'asseoir tout seul sur son siège. Tout cela va restreindre le développement moteur naturel et obstruer les connexions des ganglions de la base et l'intégration des réflexes primitifs.
Si les parents veulent aider leurs enfants à développer leurs capacités motrices, ils doivent commencer à partir du développement de leurs bébés. Un bébé qui ne peut pas s'asseoir est mieux allongé. Un nourrisson doit être autorisé à s'allonger sur le ventre afin d'être stimulé pour lever la tête. Il doit être encouragé à se déplacer librement sur le sol, à développer progressivement ses habitudes de déplacement, maitriser la gravité, l'équilibre et la stabilité et intégrer ses réflexes primitifs. En laissant le bébé passer beaucoup de temps dans des trotteurs pour bébés, son développement moteur sera freiné et peut cela entraîner un risque de développer un trouble de déficit de l'attention (TDA).
Au programme des formations RMT
- l’importance des sens
- l'intégration des réflexes primitifs et le développement des réflexes posturaux
- l'importance des ganglions de la base pour la capacité à rester assis
- le développement moteur du bébé
- l'importance du contrôle de la tête
- l'importance de la sensation de plaisir pour le développement de la fonction motrice
- l'importance des mouvements de bébé pour la connexion du système limbique
- l'importance du cervelet et du système d'activation réticulaire pour la fonction du néocortex.
L'examen des réflexes primitifs
- chaque réflexe est étudié par observation et avec des tests
- pour l’intégration des réflexes, nous utilisons des mouvements et des jeux associés à chaque réflexe
Vérification du réflexe de Moro
- les signes d'une conservation du réflexe de Moro
- le réflexe de paralysie par la peur (RPP)
- les activités et jeux pour la motricité fine
- le réflexe d’agrippement
- les exercices pour l'intégration du réflexe d’agrippement
- les activités et jeux pour le réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)
- le Réflexe de Babkin
- l'observation du Réflexe de Babinski
- le réflexe amphibien
- le réflexe tonique labyrinthique (RTL)
- le réflexe de Landau
- le réflexe tonique symétrique du cou (RTSC)
- le réflexe spinal de Galant.